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Stages en mobilité durable

Un partenariat Mitacs entre l’UQAM, Polytechnique Montréal, et Jalon Montréal offre des stages aux candidats à la maîtrise. Le programme […]

Un partenariat Mitacs entre l’UQAM, Polytechnique Montréal, et Jalon Montréal offre des stages aux candidats à la maîtrise.

Le programme Mitacs Accélération offre des stages aux candidats à la maîtrise qui s’intéressent aux enjeux de mobilité durable et intelligente. C’est l’organisme Jalon Montréal, spécialisé dans les nouvelles solutions de mobilité urbaine en transport électrique et intelligent, qui accueille les stagiaires.

«Les grandes villes du monde cherchent des réponses inédites à leurs enjeux de mobilité. Elles ont besoin de solutions qui améliorent l’efficacité des déplacements et réduisent leur empreinte écologique, qui favorisent le mieux-être de leurs citoyens et renforcent leur dynamisme économique», affirme la professeure du Département d’études urbaines et touristiques de l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM) Florence Paulhiac.

La titulaire de la Chaire In.SITU en stratégies intégrées transport-urbanisme coordonne ce nouveau partenariat de recherche Mitacs entre l’UQAM, Polytechnique Montréal et Jalon Montréal, auquel participent également ses collègues de l’ESG UQAM Walter Rei (Département de management et technologie) et Nicolas Merveille (Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale).

«Notre objectif est d’évaluer des outils et des méthodes pour valoriser les données issues des différentes technologies, en veillant à ce que celles-ci répondent aux besoins des gens et à des conditions d’appropriation et d’acceptabilité sociale», précise la chercheuse.

Trois Axes de recherche

Le projet s’articule autour de trois axes de recherche. Le premier concerne la mise en place des technologies liées à la ville intelligente. «Plusieurs technologies existent, comme les capteurs de proximité, les lampadaires intelligents, les navettes autonomes et les bornes de recharge, mais on se préoccupe peu, à l’heure actuelle, des conditions de leur implantation dans un contexte urbain réel, observe Florence Paulhiac. Nous souhaitons identifier les technologies à prioriser en fonction des besoins, puis réfléchir aux processus d’implantation et aux outils nécessaires pour recueillir des données.»

Le deuxième axe a trait au développement d’outils et de méthodes de valorisation des données. «Le concept de ville intelligente ne se limite pas à l’installation de divers dispositifs à travers la ville, il s’inscrit dans un contexte plus large d’intégration des données, poursuit la chercheuse. Nous développerons d’abord une architecture infonuagique pour recueillir les données récoltées, puis nous proposerons des outils informatiques et des méthodes pour les analyser, mettre différentes sources en relation et contribuer aux objectifs de la ville intelligente en diffusant les informations pertinentes aux différents acteurs concernés: citoyens, entreprises, décideurs, concepteurs de technologies.»

Le troisième axe vise à évaluer la maturité sociale des projets. «L’objectif est d’assurer que les projets proposés répondent aux besoins des citoyens en matière de mobilité quotidienne et de qualité de vie dans leurs quartiers», explique Florence Paulhiac.

Quatre à six mois de stage

Le projet de recherche comporte 30 unités de stage offertes par Mitacs. «Une unité correspond à quatre à six mois de stage, pour lequel l’étudiant bénéficie d’une bourse», précise Marianne Groleau, spécialiste en développement des affaires de Mitacs.

Mitacs, rappelons-le, sert d’intermédiaire entre les entreprises, les professeurs et les étudiants de cycles supérieurs. Ses différents programmes – Accélération, Élévation et Globalink – s’adressent aux étudiants des trois cycles d’études ainsi qu’aux postdoctorants.

En avril dernier, l’UQAM est passée du statut de membre associé à celui de partenaire à part entière de Mitacs. Cela signifie, entre autres, que le Service des partenariats et du soutien à l’innovation (SePSI) a pu embaucher Marianne Groleau, dont le salaire est payé à 50 % par Mitacs, afin de développer de nouveaux partenariats.

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