L’UQAM, la Ville de Montréal et l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie unissent leurs efforts pour créer deux nouvelles unités de recherche dans les domaines de l’environnement et des études urbaines: la Chaire de recherche sur la transition écologique et la Chaire internationale sur les usages et les pratiques de la ville intelligente.
Avec ces nouvelles chaires, les décideurs pourront compter sur des recherches de pointe afin d’alimenter leurs réflexions et de guider leurs actions. Comment procéder à une transition écologique socialement acceptable? Quelles sont les meilleures pratiques en matière de politiques urbaines? Voilà quelques-unes des questions qui seront abordées dans le cadre des travaux menés par les deux chaires de recherche-innovation.
Transition écologique
Le professeur du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’ESG UQAM René Audet est le titulaire de la Chaire de recherche sur la transition écologique. Pour faire face au défi des changements climatiques, il faut des transformations rapides et à long terme dans plusieurs domaines : la régulation économique et les infrastructures technologiques, mais aussi l’organisation sociale et territoriale des activités quotidiennes et des modes de vie en milieu urbain. C’est donc une véritable transition sociale et écologique qui est en jeu. La Chaire s’intéresse, notamment, aux innovations portées par les acteurs locaux de la transition sociale et écologique. Ses travaux sont menés en collaboration avec des organisations et mouvements citoyens, des instances municipales et des acteurs institutionnels.
Ville intelligente
La Chaire internationale sur les usages et les pratiques de la ville intelligente, dont la titulaire est la professeure du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM Florence Paulhiac, est le fruit d’une collaboration internationale avec l’Institut Montpellier Management (MOMA) de l’Université de Montpellier, en France. Regroupant des chercheurs et des étudiants des deux écoles de gestion, ainsi que des experts et des acteurs canadiens et français, la Chaire repose sur un écosystème innovant pour développer une approche systémique et critique des stratégies et des impacts de la transition numérique des villes. Elle rassemble une expertise transversale et interdisciplinaire sur la transformation numérique des villes au regard de l’action collective, des usages et des modes de vie des citoyens.
« De la recherche inspirante, participative et collaborative avec le milieu, au bénéfice des citoyennes et citoyens, voilà l’essence de ce partenariat avec la Ville de Montréal et l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, souligne la rectrice Magda Fusaro. Grâce à la création de ces nouvelles chaires et à l’expertise reconnue de leurs titulaires provenant de l’École des sciences de la gestion, notre Université réaffirme sa contribution au développement de solutions innovantes pour appréhender les défis des grandes villes et favoriser ainsi la mise en place de métropoles plus vertes et résilientes. »
Selon la mairesse de Montréal, Valérie Plante, il importe de s’appuyer sur l’intelligence collective des Montréalaises et des Montréalais, ainsi que sur les meilleures pratiques issues de la recherche, afin de relever les défis de la transition écologique de manière inclusive et efficace. « La Ville de Montréal, dit la mairesse, est heureuse de consolider sa collaboration avec l’UQAM en soutenant la création de chaires de recherche qui sauront nous appuyer dans le développement de politiques publiques et de projets structurants pour la métropole. »
« Assurer la qualité du milieu de vie des citoyennes et des citoyens est un travail continu, qui peut grandement profiter de l’apport de la recherche collaborative, indique François William Croteau (Ph.D. études urbaines, 2018), maire de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Partie. Le savoir des chaires de recherche de l’UQAM contribuera au développement de quartiers plus résilients et inclusifs. »