UQAM Nouvelles Accueil Bourses Un financement du CRSH pour Marlon Seror et son projet «Migrants, villes et développement»

Un financement du CRSH pour Marlon Seror et son projet «Migrants, villes et développement»

Le professeur Marlon Seror du département de sciences économique a reçu un financement Développement Savoir du CRSH. Le projet est […]

, ,

Le professeur Marlon Seror du département de sciences économique a reçu un financement Développement Savoir du CRSH. Le projet est intitulé « Migrants, villes et développement » et vise à étudier la façon dont les migrations rurales façonnent les villes dans les pays en voie de développement. 

La recherche part du constat suivant : alors que les changements climatiques s’accélèrent, les villes des pays en voie de développement vont faire face dans les prochaines décennies à des afflux de population importants. Ces flux migratoires, difficiles à anticiper et à absorber, mettent en question la durabilité d’un modèle de développement fondé sur les villes. Les villes pourront-elles employer productivement ces migrants et générer de la croissance économique ? Pourront-elles croître sans compromettre les conditions de vie (malgré la pollution et l’expansion dans des zones à risque) ? Les villes occupent une place centrale dans le développement économique et la façon dont elles croissent est susceptible d’imprimer des trajectoires de développement sur le long terme.

Pour mener à bien ce projet, Marlon Seror et ses collaborateurs – Simon Franklin (Queen Mary University of London), Clément Imbert (University of Warwick) et Yanos Zylberberg (University of Bristol) – ont esquissé un plan en trois étapes. Premièrement, l’équipe développera un nouvel algorithme d’apprentissage automatique pour classifier l’usage des terres (industriel, habitat informel, autre résidentiel, etc.) en Chine et en Éthiopie grâce à 30 ans d’images satellites. Deuxièmement, les auteurs exploiteront des chocs de revenus agricoles pour estimer l’effet de la migration sur le type de croissance urbaine. Troisièmement, le but est de traduire leur recherche en politique, notamment en partageant l’algorithme et les données avec les décideurs publics en Éthiopie et, plus largement, dans les pays en voie de développement.

Partager