Gabrielle Pilote Fortin, diplômée de l’ESG UQAM, rayonne sur la scène internationale du cyclisme. Elle a récemment pris part au Tour de France, l’une des plus grandes compétitions au monde. Rencontre avec une athlète hors du commun.
Une passion familiale commune
La passion de Gabrielle pour le cyclisme prend racine au sein de sa famille, où le vélo est un mode de vie. Ses parents, fervents amateurs de cyclisme, lui ont insufflé à elle et à sa sœur jumelle l’amour de « La Petite reine ». « Dès notre plus jeune âge, nos parents nous ont inscrites dans un club de vélo pour jeunes. C’est ainsi que ma passion pour le cyclisme a débuté. Depuis, le vélo fait partie à part entière de ma vie. » nous explique enthousiaste Gabrielle.
Le rôle clé des études en gestion dans sa carrière sportive
Après avoir entamé sa carrière de cycliste professionnelle en 2014, Gabrielle n’a jamais abandonné ses aspirations académiques. Elle a obtenu un baccalauréat en administration avec une spécialisation en marketing à l’ESG UQAM. Cette formation lui a donné les acquis pour maîtriser les stratégies de gestion et de communication, apportant des bénéfices notables à sa carrière sportive. Gabrielle souligne d’ailleurs : « Les études m’ont toujours accompagnées dans mon parcours de cycliste. Elles m’ont permis de m’évader de l’entraînement exigeant et de la pression des compétitions. De plus, mon diplôme m’a ouvert des portes vers de nouvelles opportunités, j’ai créé ma propre entreprise de consultation en marketing. »
Le Tour de France : une étape prestigieuse dans sa carrière
Sa participation au Tour de France, la compétition cycliste la plus renommée à l’international, découle de son engagement au sein de l’équipe professionnelle Cofidis, sa sélection en tant qu’équipière de soutien au sein de la team marque un moment important qui a mis en évidence sa capacité à surmonter les obstacles.
L’application des connaissances en gestion dans le monde du sport
En tant que capitaine de course au sein de l’équipe Cofidis, Gabrielle explique comment son rôle va au-delà de la quête de la victoire personnelle. Elle orchestre les actions de l’équipe en prenant des décisions stratégiques pour soutenir son leader. Son expertise en marketing et en gestion joue un rôle crucial dans ce rôle, où la communication interculturelle et la prise de décision sont primordiales. « Je suis responsable de coordonner les efforts de l’équipe et de prendre des décisions en vue d’atteindre nos objectifs, que ce soit pour une étape spécifique ou pour le but global de la course », explique-t-elle. Son diplôme lui ouvre des opportunités de conseil en marketing, créant ainsi un pont entre l’entreprise et le sport. « Ce baccalauréat m’a aidé à comprendre beaucoup d’éléments comme les dynamiques qui arrivent pendant la course mais aussi hors de la course avec les dirigeants des équipes. Du coté marketing, j’ai eu la chance de faire des stages dans l’industrie du sport et notamment dans la commandite. »
Vers un avenir dans le marketing sportif
Ayant déjà lancé sa propre entreprise de consultation en marketing à Andorre, Gabrielle envisage de fusionner ses compétences en marketing avec son vécu sportif pour contribuer au monde du cyclisme et du marketing après sa carrière sportive. Son objectif consiste à travailler de manière indépendante en mélangeant ses passions pour le vélo et le marketing tout en parcourant le globe.
Perspectives pour les jeunes cyclistes
Pour les jeunes cyclistes qui aspirent à une carrière professionnelle tout en poursuivant leurs études ou en gérant d’autres responsabilités, Gabrielle les encourage à cultiver la résilience et le moral lors des moments difficiles. Elle insiste sur l’importance d’équilibrer le sport et l’éducation, soulignant comment ces deux domaines peuvent se renforcer mutuellement et développer les compétences essentielles à la réussite. Gabrielle conclut : « Je suis persuadée que concilier études et sport de haut niveau m’a permis d’acquérir de vastes connaissances et d’apprendre à aborder les difficultés avec une perspective éclairée. Peu importe le domaine d’études, des liens peuvent toujours être établis entre ce que l’on apprend et les réalités du quotidien. »