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Komlan Sedzro : un doyen hors du cadre

Doyen de l’ESG UQAM depuis 2018, Komlan Sedzro se livre sur son parcours, ses objectifs et ses ambitions à l’occasion du mois de l’histoire des Noirs. Rencontre avec un doyen qui façonne une École qui sort du cadre. 

Première personne d’ascendance africaine à accéder au poste de doyen d’une école de gestion dans une université québécoise, Komlan Sedzro nous explique sa vision et ses objectifs pour l’École des sciences de la gestion. Il revient pour nous sur son parcours avec sa cordialité qui le caractérise si bien. 
Originaire du Togo, il décide de poursuivre ses études en France où il étudie l’économie d’entreprise. Les premiers pas sur le sol québécois se font à l’Université Laval à Québec, où il obtient un doctorat en finance et assurance. « Pouvoir étudier en France et au Canada est un privilège que je dois à mes parents », précise-t-il. Il s’est joint à l’ESG UQAM en 1997 comme professeur et a occupé plusieurs postes de responsabilité académique et scientifique, notamment ceux de directeur scientifique de l’Institut de Finance Mathématique de Montréal (IFM2), directeur du Département de finance, directeur du MBA services financiers, directeur du programme de doctorat en administration, ainsi que directeur de la M.Sc. en finance appliquée et des DESS en finance et en instruments financiers dérivés qu’il a créé en collaboration avec la Bourse de Montréal. Depuis 2018, il occupe le poste de doyen de l’ESG UQAM. Il est également membre du conseil d’administration de Finance Montréal.
L’humain comme élément principal 
Depuis son entrée en fonction en tant que doyen, toutes ses actions tournent autour de trois dimensions essentielles et interreliées : les ressources humaines, les ressources financières et le rayonnement. « Il est primordial de prioriser le capital humain. Une grande partie du travail de doyen est de jongler avec les préoccupations des étudiant.e.s, du corps professoral et du personnel de soutien. En tant que doyen, mon rôle est celui de promouvoir ces trois axes, dont le ciment est la transparence, en gardant à l’esprit que notre communauté demeure le moteur de toutes nos actions. Il faut mobiliser et valoriser notre communauté, nos réseaux et notre mode de gestion participative dans chaque instance et chaque évènement ». 
La variété d’expertises à l’intérieur de l’École fait également sa richesse. Des Départements ayant des spécialités aussi diverses que les études urbaines et touristiques, la stratégie, la responsabilité sociale et environnementale, l’analytique, les opérations et les TI ou encore l’École supérieure de mode témoignent du caractère unique de l’ESG. « L’ESG UQAM se distingue des autres écoles de gestion en raison de sa dimension humaine et de son engagement social et environnemental. »
Pour mettre de l’avant cette diversité, l’École a lancé récemment les grandes conférences de l’ESG UQAM. Une série de conférences thématiques portant sur la gestion avec des grands noms du monde économique et des affaires ainsi que des milieux de l’entrepreneuriat.
Contribuer à l’évolution de la société et des mentalités 
Être la première personne d’origine africaine à occuper le poste de doyen dans le domaine de la gestion au Québec est une fierté pour le doyen, « mais le plus important est d’avoir un impact sur notre communauté, explique M. Sedzro. Une de mes missions en tant que doyen est la manière dont on façonne et engage la relève pour que les étudiant.e.s engagé.e.s d’aujourd’hui transforment en toute conscience la société de demain grâce à leurs idées novatrices. »
Rendre nos sociétés plus inclusives est au cœur des objectifs de l’ESG UQAM. « Nous apportons des solutions aux préoccupations actuelles et futures, que ce soit en termes de responsabilité sociale, de finance durable ou encore d’enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. Notre institution est un agent de changement et d’innovation. Nous sommes très fiers d’accueillir de nombreuses et nombreux étudiant.e.s d’ascendance africaine, car nous contribuons ainsi à leur intégration dans le milieu socioéconomique au Québec et au Canada en général. », conclut Komlan Sedzro. 

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