Catherine Boily, étudiante à la maîtrise en sciences de la gestion, spécialisation innovation sociale, remporte une bourse de la Fondation Arbour dans le cadre de son mémoire, sous la direction d’Émilie Fortin Lefebvre et d’Annie Camus. Elle s’intéresse à l’accompagnement entrepreneurial et aux écosystèmes d’affaires, en contexte nunavimmiut. L’étudiante, fascinée par l’histoire récente du Nunavik, y voit un potentiel de développement socioéconomique qu’il convient d’honorer en soutenant les acteurs responsables de ce développement par des projets de recherche partenariale coconstruits. Dans ses projets futurs, elle souhaite notamment participer à déconstruire certains préjugés, à construire des ponts et à faire valoir les atouts de la culture entrepreneuriale nunavimmiut. Elle espère continuer à documenter les pratiques de celles et ceux qui s’investissent pour un monde meilleur. À travers le prisme de la création de valeur et des échanges, de l’innovation sociale, de la justice épistémique et de l’économie plurielle, elle entrevoit beaucoup de potentiel pour le développement socioéconomique du Nunavik.
Catherine Boily s’implique pour le Centre d’études pour l’autonomie économique des Premiers Peuples et des Inuit depuis ses débuts comme auxiliaire et professionnelle de recherche, au CRISES, à titre de représentante étudiante, en plus d’être administratrice pour le Bureau de Conseil en Management de l’UQAM (BCM UQAM). Elle a été récipiendaire de la Bourse BESC (maîtrise) du CRSH et de la Bourse de maîtrise du FRQSC.