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L’UQAM obtient deux nouvelles chaires de recherche du Canada

Deux nouvelles chaires de recherche du Canada ont été créées récemment à l’UQAM : la Chaire de recherche sur le droit […]

Deux nouvelles chaires de recherche du Canada ont été créées récemment à l’UQAM : la Chaire de recherche sur le droit chinois et la mondialisation, dont la titulaire est la professeure Hélène Piquet, du Département des sciences juridiques, et la Chaire de recherche sur les répercussions régionales de la mondialisation, dont le titulaire est le professeur Kristian Behrens, du Département des sciences économiques. La professeure Joanne Otis, du Département de sexologie, a obtenu pour sa part le renouvellement de sa Chaire de recherche du Canada sur l’éducation à la santé.

Hélène Piquet

Les travaux d’Hélène Piquet porteront sur un aspect mal connu en Occident, soit le renouvellement du droit chinois dans le contexte de la mondialisation. Elle analysera la réception par la Chine des modèles juridiques occidentaux en identifiant les sources de résistance et le degré d’internationalisation du système juridique chinois, notamment en droit judiciaire et en droit du travail. Ces recherches aideront le Canada et les autres pays occidentaux à définir leurs attentes à l’égard de la Chine dans le domaine juridique et à orienter leurs relations avec ce pays. Soulignons que l’UQAM devient la seule université au Canada et dans le monde francophone à disposer d’une chaire de recherche en droit chinois

Kristian Behrens

Le professeur Kristian Behrens analysera les répercussions régionales et urbaines de la mondialisation de l’économie. Comment des facteurs comme la structure et l’emplacement d’une industrie, la productivité, l’emploi, la taille d’une ville et les revenus changent-ils en fonction de l’intégration d’une économie ? Quelles régions et quelles villes sont les plus touchées et pourquoi ? Ces questions seront au centre des recherches de Kristian Behrens, qui utilisera une combinaison de modèles d’économie spatiale et de données régionales sur les entreprises, les industries et l’emploi. Ses travaux seront essentiels à l’élaboration de politiques de développement régional efficaces.

Joanne Otis

La professeure Joanne Otis est renommée pour son expertise en promotion de la santé. La stratégie québécoise de lutte contre le VIH s’inspire d’ailleurs de ses travaux. Dans le cadre de ses recherches, la professeure cherche à concevoir divers programmes de promotion de la santé et de prévention des maladies. Son objectif principal est de créer des stratégies éducatives novatrices qui s’adressent à des personnes vulnérables, notamment les femmes victimes de violence, les personnes atteintes du SIDA et les adolescents provenant de milieux défavorisés.

Ces trois chaires de recherche du Canada sont de niveau 2, soit d’une durée de cinq ans, renouvelables une fois. Leurs titulaires sont de jeunes chercheurs reconnus par leurs pairs comme étant susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine. Pour chaque chaire de niveau 2, l’université reçoit 100 000 $ par année pendant cinq ans.

Le Programme des chaires de recherche du Canada célèbre cette année son dixième anniversaire. Quelque 300 millions $ sont investis annuellement pour attirer et retenir certains des chercheurs les plus accomplis et prometteurs du monde.

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